La semaine ministérielle des Nations Unis à New York, dans le cadre de l’inauguration de la période des sessions de l’Assemblée Générale, a laissé quelques séquences et images politiques de notre gouvernement et de la politique extérieure espagnole. La rentrée de la politique internationale nous a offert le début du dégel des relations nord-américaines et iraniennes, la méfiance existante par rapport au fonctionnement des relations internationales, la balance provisoire des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et les bases de la nouvelle proposition des Objectifs du développement durable pour la période de 2015-2030, comme les éléments les plus remarquables.
Le retour de l’Espagne au chemin de l’Onu n’est pas passé inaperçu, comme le prouve l’intervention du président du gouvernement d’Espagne à l’Assemblée générale où, comme certains medias ont signalés, il a repris l’esprit de l’ancien président Zapatero en syntonisant avec la politique extérieure de l’état. Heureusement on a récupéré le discours du multilatéralisme, la politique de désarmement, on a reconnu le travail de la coopération espagnole et on a admis, avec fierté, que l’alliance de Civilisations est une initiative qui favorise la coopération entre les sociétés civiles pour avancer vers une coexistence pacifique, respectueuse et sûre.
Certainement la nouvelle année de la politique internationale s’annonce chargée, avec beaucoup d’objectifs à court et à moyen terme qui requièrent de la consolidation du système institutionnel des Nations Unies. Les pays comme l’Espagne doivent travailler avec un esprit constructif pour dynamiser la communauté internationale. Nous avons donc des raisons pour célébrer que l’Espagne soit de retour ! Et lentement, avec ses lumières et ses ombres, la politique extérieure espagnole se réincorporera au chemin de l’Onu qui a tant besoin de soutient et de courage politique.